Une vraie fixation. Les mots que chantait Maxime Le Forestier me reviennent en mémoire avec cette prise de vue : "Elle teinte bien les feuilles d'automne, elle vient à bout des fusils cachés...". Marie-Laure m'a appris les vers de cette chanson au début des années 80 alors que j'étais encore apprenti photographe, et ils s'imposent comme une fixation lorsque je vois la rouille s'emparer d'un assemblage métallique. Mais la marque du temps peut également produire de bien belles choses, dont certaines que j'ai pris plaisir à mettre en image. Ce boulon n'est qu'une fixation parmi les milliers qui jalonne la voie désaffectée de la ligne Aubenas-Le Teil, mais aucun train ne vient plus perturber ni le dépôt couleur d'automne, ni la pousse des ronces teintées de rouille. 1/160 s à f10 pour 160 ISO et 120 mm de focale. Le 13/01/2007.