Réplique posthume. Plus une feuille, aussi sec qu'une branche tombée à terre, l'arbre est mort, touché au coeur par un orage qu'il a subi sans pouvoir lutter et, à plus forte raison, sans pouvoir répliquer. Le déséquilibre des forces n'a laissé que peu de doutes sur l'issue de l'assaut... Mais qu'il est étrange de constater comme les ramures de bois vide semblent avoir figé l'aspect de l'éclair assassin en une espèce de réplique du tueur basée peut-être, pourquoi pas, sur le dernier ressenti de l'arbre. Cependant, même désespérément tendues vers le ciel, les zébrures du vieux chêne restent muettes et pathétiquement naïves dans leur attitude d'agressivité posthume. Eclair de feu, éclair de bois, c'était facile et la corneille aurait dit qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire... l'orage a passé son chemin. Une prise de vue bien facile. Le sujet est splendide, le temps s'y prête à merveille, et, à 160 ISO, je peux profiter du 1/200 s à f11 avec 30 mm de focale pour m'assurer une profondeur de champ... 'foudroyante' ! Le 16 septembre 2007.