Les flocons de printemps. Un petit travail sur la profondeur de champ pour tenter de montrer ce que je ressens souvent lorsque je marche sous la neige... Les flocons tombent aléatoirement dans toutes les dimensions, proches, moins proches ou lointains, et, même si l'on y prête peu attention, l'oeil est incapable de tous les voir nets en même temps ! Il en est de même pour l'appareil photo. C'est une idée qui m'est venue en passant près de cet arbuste merveilleusement fleuri de jolis pétales blancs comme... neige ! Pour ce cliché, la priorité était donc la recherche d'une profondeur de champ minimale pour rendre maximal l'effet de flou progressif entre les différents plans. Dans un premier temps, l'ouverture de f4.5 s'est imposée à la focale de 50 mm. Puis, pour obtenir un niveau de détail correct dans les pétales très lumineux, l'exposition a bénéficié d'une vitesse de 1/1600 s à 160 ISO. Je travaille habituellement en RAW, mais cette prise de vue l'imposait de toute façon car cette technique est la seule capable de vraiment restituer toute la latitude de dynamique du capteur du R1. Le 20/03/07.