Le goéland. Je ne suis sûrement pas le seul à m'être un jour interrogé sur l'impression qu'un oiseau peut ressentir face à l'immensité d'un ciel bleu azur... Je ne pensais pas mettre cette idée en image un jour, mais la photographie réserve parfois de bien belles surprises et ce cliché m'a comblé à plus d'un titre. Tout d'abord parce que capturer l'image d'un oiseau en vol ne s'est pas révélé aussi aisé que je le pensais, et ce malgré la lenteur du vol plané du goéland. Comblé ensuite parce que le ciel, l'intensité de son bleu, se prêtait parfaitement à l'exercice ce jour là. Comblé encore parce que la chance s'est invitée en plaçant idéalement l'oiseau au centre de la prise de vue, ce qui m'a permis de cadrer à loisir en post traitement là où je l'aurais désiré si l'animal avait daigné poser... les 200 ISO relâchent un peu les paramètres de prise de vue et permettent d'exploiter le 1/400 s pour figer l'oiseau tout en optant pour une fermeture de f13 et la belle profondeur de champ qui y est associée. La focale maximale de 120 mm était suffisante, voire tout à fait adaptée, pour bénéficier d'un certain rapprochement au sujet tout en conservant un champ relativement 'large'. Le 11 juillet 2007.