La moue. L'attitude du sujet fait bien souvent la différence en portrait et, sur cette prise de vue, j'ai trouvé la moue de Léopoldine vraiment intéressante. Ce jour là, j'étais derrière l'appareil, je gérais la scène, et pourtant je ne saurais pas dire le véritable sentiment qui émane du petit visage. J'avais déjà réalisé plusieurs clichés et la bouche semble indiquer qu'il est temps de me ficher la paix pour que je retourne chercher des pommes de pin avec Lucile, alors que la tête gentiment penchée et le regard doux disent toute la tendresse d'un coeur d'enfant. Magique ! J'ai cessé de tourmenter la pepette et nous avons ramené quelques pommes de pin à la maison... comme d'hab ! L'exposition n'est pas parfaite. Le coup de flash est un poil fort et Léopoldine se détache un peu trop de l'arrière plan. Je ne suis pas un fan du flash qui a tendance à écraser ce qu'il éclaire trop directement, mais c'est un outil indispensable à certaines situations et avec un dosage un peu plus léger cette image aurait vraiment été bien. Le 1/200 s bien pratique est ici rendu possible grace à l'apport du flash. Il est associé à une fermeture de f7, une sensibilité de 200 ISO et la focale est de 80mm, une valeur correcte pour un portrait cadré large. Le 21/10/2006.