La pêcheresse. C'est avec une nonchalance paresseuse que la rose s'ouvre et propose son coeur sucré aux insectes gourmands excités par l'envie d'une nourriture qui leur a fait défaut depuis l'automne. La rose se livre sans avarice mais son orgueil lui impose de ne s'ouvrir suffisamment que pour laisser passage à un unique prétendant, quitte à provoquer la colère des autres tandis que l'élu se livre à la luxure au sein même de sa bienfaitrice. Une pêcheresse au teint de fruit à l'accent circonflexe... J'ai pris plaisir à passer quelques minutes devant les sept faiblesses avant de déclencher ! 1/640 s à f11 en 160 ISO pour une focale de 120mm. Le 19 mai 2007.