Pointes. La nature réalise parfois des prodiges dont l'intérêt échappe au sens commun ! Pourquoi protéger les châtaignes aussi efficacement alors que, sur l'arbre, la chair de ces fruits n'intéresse que de petits invertébrés... qui ne craignent absolument pas les pointes acérées ? N'aurait-il pas été plus judicieux d'envelopper les cerises de ces petits hérissons verts ? En tout cas, les oiseaux ne sont pas dupes et, dès l'été, savent profiter de l'aubaine. L'homme, pous sa part, devra patienter jusque la fin de l'année avant de voir s'ouvrir le 'cocon' et profiter enfin de la saveur inimitable de la châtaigne. Cette photographie d'un détail agrandi d'une bogue de châtaignier résulte du fort recadrage d'un plan beaucoup plus large. En effet, une prise de vue rapprochée n'aurait pas permis de profiter d'une aussi grande profondeur de champ et les dix Méga pixels du capteur se sont révélés ici bien utiles pour conserver un minimum de détail lors du recadrage. 1/800 s à f4.8 (j'aurais pu fermer davantage, mais le cliché est réalisé à main levée en extension et j'avais besoin d'un vitesse relativement élevée) en 160 ISO, le tout au 95 mm. Le 21 septembre 2007.