Le puits de lumière. Avant que l'on empile les étages pour loger les citadins, la végétation emplissait les horizons, accompagnée de son lot de couleurs et de senteurs. Laissée sur place par un démarrage foudroyant, notre évolution naturelle s'est effacée devant l'inévitable évolution économico-sociale et ses froides conséquences. Aujourd'hui, les êtres montent et descendent, évoluant le reste du temps le long de corridors aux teintes artificielles sous une lumière égale en toute heure du jour... Beaucoup, pourtant, gardent au fond d'eux-mêmes une parcelle d'origine et certains se permettent de perturber les symétries par un peu de terre et quelques gouttes d'eau hebdomadaires. Paradoxe entre les paradoxes, le confort des villes tient pour une bonne part en ce qui a été détruit pour les implanter ! Une prise de vue à la volée au 1/80 s à f7 pour 800 ISO... Le cadrage est effectué au 100mm mais l'image a nécessité un certain travail de post-traitement avant d'être exploitable. Le 7 juin 2009.